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Le monde chaotique
 
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 Helsswere

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Ahélynn
Adelheid
Hayden
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Hayden
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Hayden


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MessageSujet: Helsswere   Helsswere EmptyJeu 3 Aoû - 20:03

Dans le monde parallèle de Helsswere, rien n’allait soudainement plus. Satan, Maître des enfers, décida qu’il était temps pour lui de mener à terme un projet très ambitieux : décimer les mortels pour éliminer les plus faibles, et assujettir par la suite le plus fort d’entre eux pour s’en faire des esclaves et ainsi régner sur Helsswere.
Il créa alors une maladie très virulente nommée la Pulmastie. Cette maladie attaque en fait les poumons, en les détruisant à une vitesse effrayante, puis s'attaque au coeur et aux autres organes et muqueuses proches. Le malade meurt en a peine 10h dans d'horribles souffrances.
Satan se débrouilla alors pour contaminer un des membres de la famille royale, le frère du roi plus précisément. La maladie, extrêmement contagieuse chez les organismes les plus faibles, se répandit comme la peste.
Les ravages commencèrent alors. En moins d’une semaine, toute une moitié du peuple de Helsswere mourut dans d’atroces souffrances.
Les monarques, pris dans la panique, furent totalement incapables de résoudre la crise.

Cette terrible catastrophe entraîna des évènement dramatiques. Enormément de mortels perdirent la foi après avoir vu des proches mourir ainsi. Chaque jour, les dirigeants royaux perdaient toujours plus de crédibilité. Ils finirent pas être hais par le peuple qui les considérait, à juste titre, comme la source de tous leurs maux étant donné que c’était le frère du roi qui avait contracté le premier cette terrible maladie.

La maladie continuait à sévir, mais elle se répandait maintenant plus lentement. Les survivants finirent pas perdre toute foi en Dieu, jugeant que celui-ci les avait lâchement abandonné…
Un groupe de rebelles se forma. Ils capturèrent le roi et le tuèrent de sang froid. Le reste de la famille royale avait été rongé par la maladie… Seule la jeune princesse Ahélynn HelsWynn avait survécu et avait été épargnée…

Profitant de la guerre civile et du chaos semé par la Pulmastie, Satan se forgea une armée. Il envoya alors ses démons sur terre pour commencer à assujettir les survivants… Mais il n’avait pas prévu que la résistance et la rage de survivre des rebelles seraient aussi puissantes. Ainsi il mène avec ses troupes un combat acharné, sans pour autant réussir à totalement l’emporter… Les démons, après deux longs mois de guerre, fatiguèrent. Pour eux, tout cela ne rimait à rien. A quoi bon combattre ces mortels, s’ils risquaient de mourir à leur tour de la maladie ? Ils avaient depuis peu découvert que seul Satan était immunisé contre la Pulmastie et que chez eux aussi, la maladie faisait des ravages.

Au Paradis, maintenant. Dieu perdait de plus en plus de pouvoirs. Bien que les anges soient immortels, Il avait fait le choix de ne pas leur permettre de descendre sur terre pour tenter de stopper l’épidémie. Si un des Anges avait attrapé la Pulmastie, c’en était fini de la Race Divine. Donc, dans un souci d’auto protection, les anges avaient été contraint de rester passif devant ce spectacle apocalyptique. Beaucoup supportèrent très mal cette situation et perdirent peu à peu la foi, à l’image des mortels… Puis, pour finir, la rébellion des anges naquit. Certains se retournèrent contre Dieu et exigèrent d’avoir la permission de se rendre sur terre pour porter main forte aux troupes mortelles. Mais maintenant que les mortels ne croyaient plus en lui, Dieu, pour les punir, décida qu’il était hors de question de les aider. Il décréta ce choix comme étant la « Punition Divine ».

Les anges refusèrent cette décision. Certains n’hésitèrent même pas à la critiquer ouvertement. Un petit groupe se risqua même à braver cette interdiction et se rendirent sur terre.
Dieu, furieux, fit d’eux des anges déchus. Ils gardaient certaines capacités, telles que l’immortalité, mais l’accès au Paradis leur était désormais impossible. Ils étaient condamnés à vivre comme des mortels…


Ainsi, à Helsswere, il n’y avait désormais plus ni noir (symbolisant le mal incarné, hormis Satan lui-même bien sur), ni blanc (à part Dieu), mais ces deux derniers avaient décidé dans un commun accord de ne pas se mêler personnellement au conflit pour le moment.
Il ne restait maintenant que du gris, du gris partout, des nuances plus ou moins claires de gris… Les gris les plus sombres étaient les démons, les gris les plus clair étant les anges déchus…
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Adelheid

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyJeu 3 Aoû - 20:53

La guerre avait durer plusieurs mois, 6 ou 9, peut-être même 18 mais les chiffres ne sont qu'un détails.
Cette guerre n'avait d'autres but qu'asujettir les derniers survivants, et sur long-thème, de permettre un passage vers les cieux lorsque nous aurons déjà infesté de notre putride présence Helsswere.
De cette guerre j'étais la leader,nous gagnions manches après manches dans la plus grande facilité.

Mais nous qui sommes nous?Ou plutôt qui étions nous? Des démons!
L'Armée du Mal, l'Elite,les meilleurs. Nous étions à la solde de Satan en qui notre confiance était sans faille. Cette confiance,nous la perdîmes il y a quelques temps.
Mais le temps n'est pas au présent,le présent est si déplorable que j'essaie de recoller les morceaux de c epassé proche pour comprendre la détresse dans laquelle j'erre.

Ainsi les premiers mois de cette guerre ne fut que victoires sur victoires:nous étions nombreux,vigoureux et beaux, nos adversaires affaiblis,perdus et malades.
Les Hommes sont tellement prévisibles;surtout ces rebelles qui se disent anarchistes, qui détruisent tout pour reconstruire un monde encore plus abject que le précédent;surtout les mâles à vrai dire.

Tous nos gestes menés à l'image d'une victorie totale,tous nos actes étaient dictés par la réussite, nous ne pouvions perdre.
Des bains de minuits où les plus grands leaders périrent,aux batailles acharnés où le sang de gamins stupides et capricieux coulaient à flots,nous osions tout, nous réussisions tout. Nos principaux atouts étaient nos armes, et ce penchant vicieux qu'ont les Hommes pour le sexe.

Puis arriva un jour, où les armées humaines étaient plus remplis, ils avaient des armes, des protections. Et nous, nous,après plusieurs mois de guerre,nous fatiguions.
Les Hommes ont se méritent d'avoir toujours des réserves,nous n'étions qu'une poignée, ils étaient désormais des milliers.
Mes compagnons,mon armée me quittèrent, un à un, jusqu'à ce que je sois seule. Totalement seule.

La solitude ets quelque chose de bien déplaisant, et l'abandon encore plus.
J'avais dans toute ma vie connue l'ennui,la déception,le manque, mais là j'avais mal.
Je n'avais pas faim, je n'avais pas soif,je n'avais pas sommeil,j'avais mal, alors comme pour oublier ma douleur je marchais.
Marcher sans savoir où l'on va,guider par son conscient alors que c'est l'inconscient qui vous domine, est d'après mes livres scolaires un remède psychique humain...
Devenais-je humaine?
Quelle idiotie!Moi la Reine des Enfers,la compagne du Grand Lucifer,la femme la plus haïe et respectée du monde du Mal devenir humaine!
Mais j'avais si mal...

Mes Jambes commençaient à devenir douloureuses,après plusieurs semaines de marches ininterrompues,elles avaient de quoi. Alors je m'assis sur une pierre,et pour la première fois depuis mon arrivée sur Helsswere,j'observais le monde.
Je devais être dans une de ses forêts où crapahutent écureils et lapins,chantent les oiseaux, et devaient s'embrasser les amoureux avant la Pulmastie...Tout ce bonheur des yeux concentré me donnait la nausée...
Ces bruits de Nature parfaite me brûlait les tympans, et Son Image,nos souvenirs s'implantaient dans mon cerveau, je frissonai en pensant à ses caresses,je pleurai en pensant à ses yeux.

Je suis Adelheid,compagne de Satan,plus belle femme des Enfers,Leader d'une armée dissoute,gamine paumée dans un monde étranger et j'ai mal...

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Ahélynn

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyJeu 3 Aoû - 22:16

C'est de la folie. Tout simplement de la folie. C'est vrai quoi, le simple fait que moi je me retrouve ici au milieu de tous ces...ces gens si on peut dire, relève de la pure science fiction... Je me souviens encore de cette soirée où tout à basculé et où j'était regardée de tous, et maintenant , après...je ne saurais dire après combien de temps d'ailleurs, je suis une simple passante ignorée de tous. C'est frustrant... J'aurais envie de crier au monde entier qui je suis. Mais si je fais ça, j'aurais ces tarés au fesses. Ces tarés ce sont les rebelles, qui on tué mon père, alors je suis pas sur que si je me déclare Princesse il hésite plus longtemps qu'il ne l'ont fait pour mon père...

Je suis obligée de me cacher, de m'enlaidir pour avoir ma vie sauve. C'est injuste, eux ils peuvent garder leur apparence tels quelles étaient avant, moi non, pour pas qu'on me reconnaisse...Ahh comme je regrette de m'être autant montrer au balcon du palais tous ces temps! Je me trouve si cruche en y réfléchissant...Mais bon, pas autant que le peuple! C'est horrible, de se sentir coincé comme je le suis, ne rien pouvoir faire comme d'habitude, me surveiller en continuété, etc...Alors que je faisait ce que je voulait, quand je voulait avant. Et je ne comprend pas..Pourquoi, ils m'en veulent tous? En vouloir à mon père, je veut bien c'était le roi, le responsable logique de tout ce qui se passe, logique pas tellement remarque mais le responsable le plus facile à désigner et à blâmer. Car il faut bien blâmer quelqu'un, pour se rassurer, se persuader qu'on fait quelque chose, qu'on ne reste pas passif. Mais emoi?! Franchement, je suis la princesse idéale, je n'ai rien fait! Oui, je n'avais rien fait, du tout même mais bon...Ce n'était pas mon rôle! Je ressasse trop, je sais, mais avouez que je suis bien mal lotie dans l'histoire là!

Vous avez surement comprit qui j'étais, inutile que je vous le dise net et clair, sa ne ferait que remuer le couteau dans la plaie. Après la destruction du palais, où je m'étais terrée dans ma chambre suite à la mort de ma mère, j'ai pris la fuite dans les dédales de rue d'HelssLyll...j'étais la dernière survivante de la famille royale...par quel miracle me demanderez vous, j'ai aucune réponse, juste une remarque: tant mieux, je suis trop jeune pour mourir!
Ne vous y tromper pas, je suis évidemment attérée par la mort de toute ma famille...Mais j'ai toujours considérée que le passé était le passé, je suis deja dans de beau draps en ce moment, alors si en plus je me met en deuil, je peut signer mon arret de mort moi aussi.

Dans HelssLyll, je cru devenir barge devant l'agitation et la cohue folle qui y reignait et qui y reigne toujours...à defaut du roi, c'est maintenant la foutoir permanent qui reigne sur la capitale et j'en mettrais ma main au feu sur tout Helsswere.

Me voila donc..euh..Me voila donc..eh bien, me voila donc adossé à un arbre, un Solitaire, et autour de moi de l'herbe, et des fermes posées par ci par là. Au loin un bourg. Selons mes estimations je suis dans la plaine du Calme coté Est. Et si je suis adossé à un Solitaine c'est que je suis à proximité de la fôret Seule logiquement, je connais la carte d'Helsswere par coeur mais je n'ai jamais voyagé, je ne peut donc rien affirmer.

J'avance, sans autre but que de survivre en priant pour que tout ce cauchemar cesse et que je puisse monter sur le trône qui me revient désormais. C'est mon avenir, ma seule brèche d'avenir tout du moins, alors je m'y raccroche. J'ai honte. Je porte des habits de manants et je ne me suis pas coiffée depuis trois jours...Et je vous en pris ne faites pas allusion à mon odeur qui doit être infecte!

Me voila reparti, Ahélynn HelssWynn, vers je crois la fôret Seule.


Dernière édition par le Jeu 3 Aoû - 23:07, édité 1 fois
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Hayden
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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyJeu 3 Aoû - 22:58

J’étais posté sur l’une des collines du Mont Nuage. Je ne devais pas être très loin du domaine de mes parents, en fait. A cette pensée, un sentiment de tristesse m’envahit quelque peu. Mais je le repoussai, ce n’était vraiment pas le moment de s’attarder sur ces sinistres et inutiles sentiments qu’appelaient les mortels « déprime ». D’autant plus qu’un long voyage m’attendait et qu’il fallait que j’économise mes forces. Pas la peine d’en perdre bêtement en se plongeant dans un passé douloureux.

Je m’avançai donc vers le vide. Si je penchais la tête en avant, je pouvais voir un gouffre béant qui ne semblait pas avoir de fin. Autant dire qu’il ne fallait vraiment pas avoir le vertige !
Je pris un profonde inspiration, puis retirai mon haut. J’en fourrai une partie dans ma bouche pour pouvoir mordre quelque chose de toute mes forces et rendre l’atroce douleur un minimum supportable.
Puis, dans un cri étouffé, je révulsai la tête en arrière. Dans mon dos maintenant nu commencèrent à se former deux bosses, juste entre mes omoplates. Lentement, la chair se déchira, et mon sang commença à couler lentement le long de ma peau. Puis les plumes jaillirent soudain, c’était se passage qui faisait le plus mal. Les ailes se décidèrent enfin à sortir et la peau se referma dessus, stoppant par la même occasion le saignement.
Pendant tout ce temps, moi, je mordais et poussai des hurlements de douleur étouffé. Je ne connaissais aucune douleur pire que celle-ci. Pourtant j’étais mort de froid, et croyez moi ça n’avait pas été une partie de plaisir ! J’étais en nage, et quand mes ailes furent enfin sorties, je pus respirer un bon coup.

Après avoir prit une profonde inspiration, je fourrai mon vêtement dans un petit sac que j’avais put dénicher je ne savais plus où. Il m’était impossible de remettre mon haut de toute façon, maintenant que j’avais dans le dos deux ailes d’environ trois mètres d’envergure.
J’accrochai mon sac à mon genou gauche, ce qui n’était pas vraiment très confortable, mais je n’avais d’autre endroit à l’accrocher alors finalement cette place convenait plutôt bien. Puis je fis deux pas en arrière, puis courut vers le bord de la falaise.

Mes pieds quittèrent le sol, je me sentis basculer dans le vide, puis mes ailes commencèrent à battre. Chaque battement me faisait grimacer par la douleur. Mais tel était la punition des Anges Déchus par le Très Haut… Je n’aurais pourtant pas dû me plaindre car d’autres avaient eu moins de chance que moi et n’avaient maintenant plus d’ailes du tout…
Le voyage allait être long, il me fallait gagner la plaine du Calme, qui se trouvait à l’extrémité Est de Helsswere, alors que je me trouvais moi-même au sud Ouest. Qu’importait, au moins j’aurais le temps de réfléchir un peu aux conséquences de mes actes.

Peut être vous demandez-vous pourquoi un Ange comme moi, qui avait tout pour que l’immortalité lui réussisse, s’était retrouvé dans cette situation ? C’était plutôt simple en fait… De mon vivant, j’ai toujours détesté l’inactivité. Et ce trait de caractère m’est resté même dans la mort. Je n’ai pas supporté de devoir regarder ces pauvres Mortels mourir sans pouvoir leur porter secours. Je n’ai pas supporté qu’on m’interdise de me rendre sur terre pour me battre. Et je n’ai pas supporté de découvrir à quel point j’ai pu être stupide en acceptant d’être au service d’un Dieu pour lequel je n’avais maintenant plus que du mépris. Voilà comment j’ai décidé un beau matin de braver l’Ordre Divin et que je me suis rendu sur terre. Dieu m’a par la suite déchut en voyant que mon acte avait entraînait une vraie révolte au Paradis et que bon nombre de mes semblables s’étaient décidés à me suivre.

L’air froid de la nuit me fit frissonner. Torse nu, à une bonne centaine de mètres d’altitude, il y avait de quoi en fait !
Cela faisait maintenant deux heures que je volais sans interruption. J’étirai mes bras et mes jambes endoloris, tout en continuant de battre des ailes. Certains Anges disent que l’on s’habitue facilement à la douleur causée par ses ailes, une fois déchu. Ne les croyez pas, c’est un mensonge inventé de toute pièce. Je peux me vanter de ne pas être douillet, pourtant cette douleur me semblait vraiment atroce !

Je n’étais maintenant plus très loin de mon but. Encore une demi heure de vole, une heure grand maximum. Je pourrai alors faire une halte sur la plaine du Calme, me nourrir et boire, et dormir un peu. Car à la douleur causée par mes ailes couleur cendre s’ajoutaient la fatigue extrême de celui qui n’a pas fermé l’œil depuis quarante-huit heures, la déshydratation et la faim. Après la pause à la plaine, il me faudrait repartir jusqu’à l’Antre… Je frissonnais une nouvelle fois. Etait-ce le froid, ou ce nom lui-même qui provoquait ces picotements le long de mon échine ? Je soupirai et reportai mon attention sur mon vol.

J’atterris enfin, et mon premier réflexe fut de me précipiter vers un petit ruisseau pour y emplir ma gourde que j’avais rangée dans mon petit sac de cuir. Je dû la remplir trois fois pour réussir enfin à étancher ma soif. Puis je finis par m’allonger à même le sol pour me reposer un peu. Je n’avais même plus ni la force de rentrer mes ailes, ni le courage. Ce n’était pas discret le moins du monde et je courrais des risques, ainsi, mais à vrai dire je ne voyais personne à l’horizon et j’étais trop fatigué pour avoir peur.
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Ayéla

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyVen 4 Aoû - 0:24

Je me réveillai, comme tous les matins dans la petite chaumière qui m'a toujours servi de maison.
Depuis toute petite, je savais que je n'étais pas destinée à un grand avenir, cependant, depuis la mort de mes parents, je me disais que dorénavant je devrai me débrouiller seule. Ce qui est pour moi une grande aventure, n'ayant presque jamais rien fait seule.

Je commençai à réaliser combien le monde était cruel et injuste. Pourquoi tant d'innoçents meurent ? Certains l'ont peut-être mérité, mais pas tous.
Du moins, j'étais sure que mes parents n'auraient jamais du avoir affaire à cette maladie.

Depuis le début de ce calvaire, j'avais entendu parler des démons, des anges, des rebelles. Je me classerai plutôt dans la catégorie rebelle. Pas envie de m'intégrer, juste envie de sauver sa peau pour l'instant.
Il faut que j'évite les démons, sans hésitations. Mais les anges ... Ces créatures ... Je ne connais rien d'eux, peut-être même que certains sont passés du mauvais côté [hj: pchhh Luke, je suis ton chien heum ^^' ].

Tout ce que je sais, c'est qu'il faut que je reste sur mes gardes, ne jamais faire confiance aux autres. Je ne sais pas dans quel camps ils sont, ni ce qu'ils pensent, ce qu'ils ont l'intention de faire.
Je dois rester avec mon seul compagnon... Moi.
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Alys

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyVen 4 Aoû - 13:14

Je suis seule dehors. Enfin non. je ne suis pas tout a fait seule. Je ne l'étais pas il y a dix heures tout du moins... Il est dans mes bras. Je le serre fort contre moi. Des larmes essayent de couleur sur mes joues. Elles essayent. Il fait si froid, qu'aucune ne rejoint le sol...
J'ai froid. Si froid. Je voudrais mourir. Là. Sur le champ. Sur ce champ. Celui qu'il cultivait juste avant que la maladie le prenne... Que la mort ne l'emporte.

Je pousse un cri de desespoir. Je voudrais du monde autour de moi. Qu'ils voient ma douleur, ma détresse. Je suis une femme. Je suis à consoler. Je veux qu'on me prenne dans les bras. Je veux qu'on me murmure des mots doux au creux de l'orreil. Juste pour me consoler. C'est toujours mieux que d'etre seule...

Je ne veux pas aller dans la ville. La maladie prend les hommes, les femmes, les enfants. Meme le peuple royale.

Bientot, il n'y aura plus personne.

Je le sers contre moi. Je le secoue.

Peut etre est-il encore vivant ?

J'espere qu'il est encore vivant.

Je veux qu'il soit encore vivant !

Je me vengerai. Je trouverai le responsable de cette maladie. Et je le tuerai. Enfin, si la maladie ne me tue pas avant...


Je décide le reposer au sol. Sa mère, la Nature. Elle prendra soin de lui. Et je sais qu'il m'observe de là haut. Ce que je dis, est digne d'une veuve. Mais je suis veuve. Je n'ai meme pas 21 ans, que me voilà veuve.
Ma vie n'a pas toujours été facile. Mais j'ai toujours su garder la tete haute...
La garderais-je encore cette foiss-ci ?
Il en va de mon honneur. Pendant 17ans, je me suis contenté de vivre sans Lui.

Mais il était ma drogue durant ces 3ans... comment ferais-je sans Lui ?

Je peux me desintoxiquer. Je peux me passer de Lui. Je dois me passer de Lui.

Je n'y arriverais pas... Je suis seule...


Comme toujours.
Alys Adaeyel a su survivre seule durant des années. Je survivrais seule à ce depart, avec la promesse de le venger.
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Ghraÿ

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyVen 4 Aoû - 19:37

Cela faisait des mois et des mois que la lutte s’éternisait. Au départ, les troupes se répandaient à une vitesse infernale, dévastant toute chose sur leur passage. On eut dit que les flammes de l’enfer étaient sorties de leur fournaise, des légions entières de braises brûlant le sol de leurs pas.
Et au milieu de ce sanglant incendie, je détruisais, saccageais, lacerais à tout rompre les troupes ennemie, ralliant parfois les moins faibles, les égorgeant parfois par simple plaisir, comme pour me venger de ce monde hait… Parmi les fidèles, je combattais et décimais avec la hargne la plus féroce (plus par satisfaction personnelle que pour l’œuvre de Satan), parfois même plus que de raison avec l’envie démente de tous les anéantir. Nous triomphions dans ce charnier, et avec tant de facilité.
Rien ne nous résistait, chaque bataille était gagnée d’avance, nous étions tous puissants face à ces bêtes blessées… Victorieux en tout point, leur défaite et notre succès semblaient assurés, inévitables…
Et pourtant… l’élite haletait, les hommes semblaient inépuisables ; leurs pertes semblaient ne pas affecter leur nombre, ils proliféraient aussi vite que la peste. Peu importait combien trépassaient, de nouveaux arrivaient toujours, et le combat semblait ne jamais pouvoir s’achever. Quand à Satan, il se terrait dans ses entrailles, ne nous adressant pas le moindre signe.
Ces hommes… Ces… vermines ! Ils sont pires que la maladie, pire que la pulmatie qui devait les anéantir ! Une lèpre qui ronge la Terre ! Peu importe combien on en arrache elle repoussera acharnée pour la redévorer ! Comme des microbes survivant dans la pire des crasses, indestructibles, se raccrochant toujours à la moindre parcelle ! Je les hais pour cela, pour leur nature même, pour leur infection qui empêcherait à jamais leur extinction.
Ils avaient survécu à l’acide de Satan et même cela les avait rendu plus purulents… Je compris alors que tout ceci était vain… Tout était trop pourri de ces êtres pour en être lavé.
Je n’aime pas le gaspillage, et comme Satan ne daignait pas s’intéresser à notre cause, (en fait il boit l’apéro avec Dieu pendant qu’on se tape la tronche) je décidai de quitter le groupe.
Plus lucide que les autres qui ne raisonnaient que par le chaos, (ce qui n’est pas mon cas, je suis plus raffiné) je partis le premier, marchant droit devant moi, sans de réel but.
Une fois de plus je me retrouvais dans ce monde détesté, si imparfait, seul… Seul au milieu des champs dévastés, sans route fixe, errant au gré de mes pensées, allant là où mes pieds me portaient.
Car en vérité les songes même m’avaient quittés, dans ce néant où plus rien n’avait de sens, ni d’avenir, excepté un guerre infinie.
Le paysage défilait devant moi sans que je le vis, j’avais beau rechercher une issue je tournais en rond pour revenir à cette conclusion : l’inutilité.
Je déambulai ainsi pendant des jours et des jours, m’arrêtant dans des chaumières, partageant la table de gueux et de manants de la pire espèce. J’appris de leur bouche que bon nombre de mes frères avaient renié l’autorité de Adlheid et abandonné le champ de bataille.
Finalement de notre élite il ne restait rien, et encore moins de notre « sainte » mission. Quelle dérision…
Arrivé en face d’une forêt, je tombai… De fatigue, de rage, de désespoir, je ne sais… Je m’assis alors sur un rocher et pour le première fois depuis si longtemps je fus envahit pas le désespoir, et la doute. Je me sentais si peu à ma place dans ce monde abject, sans attaches, ni personne. Je n’aurais jamais crû que la solitude pourrait me désemparer à ce point, je me sentis faible et détestable ! Ces lamentations me désespéraient, et j’en vins à penser à Adelheid… L'amante de Satan, celle qui avec moi avait été désignée pour mener le carnage. Qu’était-t-elle devenue ? Croyait-t-elle encore à ce gachis? Lui restait-t-il encore des fidèles à la cause de Lucifer? Mais après tout peu importait...
Moi Dorian Gray, car tel fut mon nom, je ne pouvais m’apitoyer de la sorte sur mon sort (allez pas croire qu’il va devenir gentil comme ça, connard il est, connard il restera !) !
Aussi je résolus de trouver les moins faibles des vivants ou non vivants d’ici bas pour mettre fin à ce conflit insensé… Car il n’avait que trop duré, et ma place n’était pas ici (faut pas croire qu’il fait ça pour le bien de l’humanité ! Il fait ça pour lui !).
Je suis Ghraÿ, né est mort des mains de Satan, sans pitié, sans conscience, mais à présent sans rien…


Dernière édition par le Sam 5 Aoû - 14:15, édité 2 fois
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Ylhiana

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyVen 4 Aoû - 21:04

Marchant sur la Chaîne d'Helss, je grelottais sous le fin tissu qui me servait d'habits. Pourquoi étais-je venu ici ? Pourquoi avait-il fallut que j'aille dans les endroits les plus froids du royaume ? Surtout habiller de la sorte. Mes lèvres bleutées, mon visage rougi par le froid, je continuais à avancer sans relâche. Une force mystérieuse et inconnue m'avait poussé jusqu'ici, je n'en connaissais pas vraiment la raison, peut-être était-ce parce-que depuis que j'étais morte brûlée vive avec mes parents et mon grand-frère, j'avais peur du feu, des flammes...Oui cela devait être çà, il ne pouvait y avoir une autre raison, du moins c'est ce dont j'espérais au plus profond de moi, car même si je ne le montrais pas, tous les évènements de ces temps-ci me faisait un peu peur, jamais je n'avais connu pareille situation et je me sentais impuissante, je ne savais pas du tout quoi faire. Depuis que j'étais descendue sur terre j'avais aidé sans relâche les humains et surtout les rebelles à combattre contre les démons mais j'avais la nette impression qu'on tournait tous en rond, que rien avancer, que la situation n'évoluait pas et je commençai à avoir peur que l'on stagne, que tout reste comme cela....à ce rythme, j'en étais persuadée, bientôt il n'y aurait plus aucun être vivant sur les Terres d'Helsswere...
Bientôt, j'arrivais au Pic de Lyl, immense et resplendissant, le froid y était plus dense et pénétrant, ma peau était totalement glacé, j'avançais avec peine affrontant de pleine face ce vent glacial qui soufflait tout là haut. D'un geste protecteur je croisais les bras sur ma poitrine les serrant tout contre moi, cela me réchauffer un tout petit peu et m'aider à avancer encore et encore, la tête légèrement inclinée vers le bas pour éviter de me prendre les petits flocons de glace dans les yeux. Au bout d'un moment je finis par relever la tête et ouvrit la bouche abasourdie, mon périple s'arrêtait là, il n'y avait plus rien à part le vide. Alors c'était donc là que je devais aller ? Mais pourquoi ! Pourquoi !! Il n'y avait rien ici à part le froid, la glace, la sollitude... Je me laissais tomber à genoux au bord de la falaise, la tête penchée en avant touchant presque mes cuisses, je me recroquevillai sur moi même ayant du mal à continuer de supporter ce froid qui transperçait mes vêtements...ma peau...c'était un vrai supplice que de supporter cela...Je commençais à « clignoter » c'était mon pouvoir d'invisibilité qui me jouait ses tours quelques fois quand j'étais faible, un coup je devenais transparente un coup j'était de nouveau matérielle. Je serrais les dents et avec les dernières forces qui me restaient, je fis sortir mes ailes...Un cri de douleur m'échappa alors que ma peau se déchirait et que mon sang coulait le long de mes côtés, serrant les poings j'essayais de calmer les spasmes qui parcouraient mon corps. Les ailes une fois sortit, j'essayais de reprendre ma respiration haletante tandis que ma peau se refermait, les saignements s'arrêtant alors...Je restais plusieurs minutes recroquevillait sur moi même mes ailes battant tout doucement derrière moi reprenant leur vivacité, puis je me relevais tremblotante. Mon regard embrassa la vue qui s'offrait à moi avant que je prenne mon élan et m'élance dans le vide, mes pieds décollèrent et mes ailes me portèrent dans le ciel m'arrachant tout de même des grimaçants de douleur dans le dos parcourant tout mon corps...Elle se laissa porter par le vent un moment jusqu'à ce qu'à bout de force, elle perdit connaissance et commença à tomber, tomber tomber...Ce fut la rivière Lahânn qui recueilla son corps...Elle flotta quelques heures sur l'eau puis la rivière le rejeta sur la berge où elle resta inconsciente, ses ailes lui servant en quelques sortes de matelas sous elle, c'était bien evidemment très dangereux mais toutes ses forces l'avaient quitté, et elle ne pouvait plus bouger sombrant peu à peu dans le sommeil saisissant...

Perdue dans ses songes, Ylhiana revoyait son enfance, ses purs moments de joie qu'elle passait à vagabonder sur les Collines du Mont Nuage, c'était le bon temps, temps où elle avait son frère qui était comment dire son seul ami, elle adorait pouvoir jouer avec lui même si elle était consciente qu'il etait grand et ne jouer plus à ses jeux d'enfance depuis longtemps, mais compréhensif il lui accordait toujours du temps et le soir venu lui racontait de fabuleuses histoires dont Ylhiana ne se laissait jamais adorant ses contes, elle finissait toujours par s'endormir à la fin dans les bras de son frère. Puis elle se rappela de ses longues journées de cuisine, de tâches ménagères ou de couture avec sa mère, avant elle détestait cela et s'ennuyait à mourir, aujourd'hui elle donnerait tout pour retrouver ces moments là car au moins sa mère était toujours vivante..Ensuite arriva son père derrière ses paupières closes, elle revoyait leur longue ballade à cheval, elle adorait ca monter à cheval avec son père, tout le temps c'était fou rire et amusement...
Malgré son état comateux, un sourire indéchiffrable se dessina sur les douces lèvres de la jeune femme, ses paupières palpitèrent, les images partirent de son esprit et elle retomba dans son lourd sommeil, le corps meurtri par le froid, des traces bleus sur les bras, le visage notamment ses lèvres qui gardaient cette teinte bleutée...
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Ahélynn

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyVen 4 Aoû - 22:24

Je marchais....J'ai marché....Je marche...Je vais marcher...Je marcherai...J'aime pas marcher! Non mais c'est vrai quoi, je me suis toujours déplacée en carosse les rares fois ou j'ai voyagé alors comprenez mes difficultez en ce moment. Puis d'ailleurs pourquoi je vais vers la fôret Seule moi? La réponse est stupide... Pour aller quelque part je suppose... Il parait qu'il faut toujours avoir un but pour avançer; on va dire que mon but c'est la fôret Seule, seulement je ne sais pas du tout ce qu'il y a là dedans et ce que je vais y faire.
Un kilomètre à pied, sa use, sa use le soulier, deux kilomètre à pied, sa use, sa use le soulier..
Oh...Il ne faut pas que je pense aux souliers sinon je vais vraiment déprimer. Mes jolis escarpins n'ont pas tenu le coup de toute cette marche, alors maintenant je porte des sabots ridicules de manant...

Tiens une ferme. J'ai faim... Mais non..non, je ne peut pas m'arrêter, sinon je ne pourrais plus repartir, et puis on risque de me reconnaitre, même si ici on n'est pas à HelssLyll, et que les habitants de cette ferme n'y ont surement jamais mit les pieds, donc ne m'ont jamais vu mais bon..Il suffit que je me trompe dans mes suppositions et je suis grillée. Mais je suis si fatiguée...Normalement je fais bien dix heures de sommeil dans des draps de soie, là j'ai pas dormie depuis ...trop longtemps?Trop longtemps!

Je passe mon chemin alors... Ecouter sa raison ou son envie? J'ai toujours écouté mon envie, la raison c'est si ennuyant et c'est pour les vieux rabat-joie. Mais la raison sauve alors que l'envie tue il parait. Je vais donc juste m'arrêter et prendre une pomme sur ce..Pommier.
Oh! Et encore cette vilaine voix dans ma tête qui me dit que ce n'est pas bien, que c'est du vol...Elle m'embête cette voix! Comment je fais mon survivre moi sinon?! Elle sait faire que la morale..Et j'ai toujours detesté qu'on me fasse la morale! Et puis on n'a pas à me la faire! Surtout qu'il parait que la pomme c'est bon pour le teint!

J'aime les pommes! Je viens de la finir et sa m'a mise de bonne humeur! Sa me rapelle à HelssLyll, j'ai eu la frousse de ma vie! Je marchais, dans les rues, j'atteignais bientôt les portes de la ville, quand j'ai entendu derrière " Hey Princesse, qu'es-ce que tu fais toute seule dans la rue?". C'était un vieux roublard, soul à en crever...J'ai couru à toute jambes jusqu'aux portes et je suis sortie de la ville. Mais je me suis vite rendue compte qu'en fait il ne m'avait en rien reconnue, il avait dit princesse comme il aurait pu dire, beautée, ou cocote..Un pervers qui n'en voulait qu'a mon corps! Aucun rapport avec les pommes je sais mais...Oh! Je viens de voir un truc à l'horizon...La forêt Seule! Plus trop loin! Mais devant moi, à plusieurs mètre que je n'en distingue que les formes, il y à une tâche blanche dans l'herbe...Oh mon dieu! Ce serait un... un ange?! Non..Les anges ça n'existe pas...je n'ai jamais eu la foi de toute façon! Mais...C'est blanc!

Toute à ma contemplation, j'avais stoppé ma marche et observait...Je ne savais que penser, peut-être c'était un gros animal blanc...un cheval mort! Oui ça devait être ça! Berk mais si c'était un cheval mort, impossible d'avançer par là! Sa devait empester!
Rassurer, et sûr de moins hypothèse, je bifurqua légérement pour contourner largement la chose. En espérant qu'il ne me voit pas...Oui je sais, un cheval mort ça ne risque pas de me voir mais..si c'était pas ça..Mais c'est ça!

J'ai repris ma marche depuis quelque temps quand je commença à m'enfonçer dans des bosquets d'arbres de plus en plus nombreux...Ce n'était pas encore la forêt, car de temps à autre, je ressortait dans la prairie, mais je n'étais plus très loin.

Je suis totalement inconsciente de m'aventurer là-dedans, je ne sais pas ce qui s'y cache..Mais bon j'ai un arc, je pourrais dégommer les vilaines bêtes non? Je tire très bien à l'arc, c'est mon seule atout défensif d'ailleurs. Et puis une fois dans la fôret je ne risquerais rien du côté des hommes je suppose en tout cas, je ne ressortirais que quand je le sentirais, pour voir si la situation c'est calmé, pas avant au moins deux semaines (^^) en tout cas...Oui c'est une bonne idée! Sa me fera du repos! Laissons les se débrouiller entre eux...Et en plus je ne serais plus en contact avec le peuple donc plus de risque d'attraper cette cochonerie de maladie!

En route...
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Hayden
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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyVen 4 Aoû - 23:12

« Maman ! Maman j’ai une requête difficile dont je dois te faire part.
- Quoi, fils ?
- Je… Je pars aujourd’hui même. Je descends jusqu’à la ville. J’ai vingt ans, il est temps pour moi de m’affranchir et de prendre épouse. »

Ma mère, abasourdie, manqua de s’effondrer. Je la soutins difficilement et l’aidai à s’asseoir.

« Tu as perdu la tête ?! Qui t’a donné une idée pareille ?!
- Mon ami, l’Hermite.
- Ton ami ? Si il avait vraiment été ton ami, il ne t’aurait pas mis cette stupidité en tête ! Il aurait mesuré combien tu es heureux ici, avec nous, sans les soucis de la ville !
- Maman… »

Et, pour la première fois depuis que j’étais né, j’entendis ma mère pousser une phrase emplie de juron qu’il serait fort inconvenant de retranscrire ici. Mon père entra alors dans la pièce, et la dispute dégénéra. C’est simple, lui m’interdisait tout simplement de quitter le domaine sous peine de me renier.

« Vous n’êtes que des égoïstes ! Si vous vouliez mon bonheur vous me laisseriez partir ! »

Ça devait être le mot égoïste qui fit tout déraper, j’imagine. En moins de temps qu’il en fallut pour que je ne le réalisé, mon père m’avait fichu dehors. En dehors de la seule habitation que j’avais connu en vingt ans…


Puis je me réveillai en sursaut. Je me frottai les yeux doucement en soupirant. Ma petite sieste avait vraiment dut être plus longue que prévu, car le soleil commencer à décliner derrière la ligne d’horizon. Je me mis à maudire intérieurement la condition de vie humaine. Bien sur, j’étais encore immortel, mais je n’étais plus un Ange à part entière. Les Anges, eux, n’avaient pas besoin de dormir. Souvent, ils le faisaient plus par habitude de leur ancienne vie. Et leur sommeil ne se teintait jamais de rêves.
Mais maintenant que je vivais comme un humain, j’avais vraiment besoin de dormir. Et je rêvai… Ce qui m’agaçait au plus haut point, c’est que chaque rêve me frustrait au plus haut point. La plupart du temps j’y revoyais ma vie de mortel, mes parents, ou Eléa… Et lorsque je cauchemardai, je revivais ma mort.

Je frissonnai rien qu’à y penser. Autant chasser ses sombres pensées et se remettre en route, pensai-je. Je rassemblai mes quelques affaires, veillant à remplir ma gourde dans la petite source d’eau claire. Alors que j’étais sur le point de décoller, j’aperçu tout proche de moi un pommier. Affamé, je m’y précipitai en engloutit sauvagement quelques pommes. Je poussai d’ailleurs en en cueillant deux autres que je fourrai dans mon sac, au cas ou. Sac que j’attachai par la suite à mon genoux gauche, comme d’habitude.

Un pas, deux pas, une prise d’appui, me voilà qui volait. Les battements d’ailes recommencèrent à me tirer des grimaces… Je soupirai puis me concentrai sur ma route.
Ma destination était l’Antre. Autant que je sache, personne ne s’y était encire risqué. J’avais décidé de m’y rendre pour observer un peu ce qui s’y passait, et pourquoi pas tenter de combattre le mal de l’intérieur ?

C’est sur cette idée folle que la nuit tomba, m’englobant d’obscurité…


[voilà, soyez gentils et laissez mon perso tout seul à l’Antre d’où il reviendra d’ici deux semaines, blessé et torturé^^ enfin vous comprendrez en temps voulu… @dans deux semaines !]
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Adelheid

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptySam 5 Aoû - 19:47

Je suis une pétasse...
C'est comme ça,je suis comme ça, pourquoi vouloir se voiler la face?
De toute façon,en Enfer,tout le monde est pareil...Je suis juste pire que les autres,ça m'a permis de tomber de plus haut...
Je suis arrivée là où tous révaient d'arriver et pourtant ça n'a fait qu'accentuer mon malaise.

La vérité c'est que lorsqu'on est arrivé au plus haut,qu'on a tout fait,tout réussi,on a plus de rêves, et on s'ennuie. Alors on se pourrit(comme si on ne l'était pas assez),on perd son âme,on est plus qu'une loque dégénérée et puante de narcissisme et de fierté.
J'ai été succesivement "fille de","étudiante de" et "amante de",jamais n'ai-je eu la chance d'être pour les autres moi,même les hommes au plus puissant de leur plaisir ne soufflèrent mon nom.
A part Lui,mais Il est une autre histoire.

Toute ma vie j'ai voulu éviter l'ennui...Peine perdue...
Les Enfers sont si petits qu'on en a vite fait le tour,en long,en large et en travers,qu'on a le temps de connaitre tout les hommes potables et rejetter toutes les personnes ininteressantes(et Satan sait combien depuis un siècle les nouveaux démons sont d'une stupidité et d'une cupidité effarantes.)
Toute ma vie j'eus des envies suicidaires mais n'ayant jamais vécue dans le sens propre,je ne pouvais mourir...Et pour cela je haïssais ma mère.

Durant toute ma dorée et putride existence dans le royaume rougeoyant de Lucifer, mon principal atout réussite fut mon physique,chose normal après tout autant utiliser les armes offertes gracieusement par la Nature,mais je l'en utilisais à outrance...
Je créais ma décadence seule, consciente qu'il n'y avait aucune issue à ma déchéance. Je me trainais dans la boue,je me prostituais dans la joie et l'allégresse( ne vous méprenez pas même dans ce monde démoniaque,les apparences sont les cartes maîtresses du jeu de la réussite sociale,ainsi la mienne n'était plus que résumée à un ramassis de lambaux qui avait du être beau et qui faisait jouir chaque nuit le Roi des rois),je n'avais plus le respect de mon être j'étais finie,j'étais folle...
Tout ceci ne m'ammène qu'à une seule conclusion:
Je suis une pétasse!

Voici les pensées qui me traversèrent pendant mes quelques heures de solitude et de réflexions,et elles me furent,je crois,bénéfiques.
Elles eurent sur moi un effet médicamenteux,cicatrisant mon coeur et mon âme pourri,séchant les larmes qui n'avaient pas lieu d'être.
Dans cet univers qui n'était pas le mien,si éloigné de ma façon de vivre et penser,il me faudrait m'adapter coûte que coûte et pour cela mon charme ne serait pas de trop.
Il fallait donc que je me soigne un peu...
Je déceinturai et retirai ma robe et mes sous-vêtements et je m'approchai à pas rapides vers la rivière en face de moi.
Puis j'y plongeai entière,nue,l'eau finit de panser mes plaies (réelles elles). J'y restais une heure,une minute,une seconde...J'étais un peu défassé avec le temps...En sortant,je jettai un coup d'oeil furtif à mon reflet,bien que les traits de mon visage étaient tirés et fatigués,ma silouhette ne pardait en rien son attractivité...
Puis mes vêtements flottèrent quelque temps dans l'eau avec que je ne les récupèrent et les renfilent.
Et à cet instant précis,mon regard fut attiré par une silhoutte de l'autre coté de la rivière.
Mon sang ne fit qu'un tour,si c'était un démon,je l'anéantirai,si c'ets autre chose...il me saura certainement utile...
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Ghraÿ

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyLun 21 Aoû - 1:50

Une journée, puis deux, puis cinq… J’ai perdu le compte après qu’une semaine se soit écoulée dans cette forêt terreuse. Cela faisait peu être un mois qu’elle m’avait engloutit de son épais feuillage et sa glaise charbonneuse. Jour après jour, heures après heures je m’enfonçais un peu plus dans ce silence retentissant, juste un murmure étouffé par la ramure taciturne des arbres et leurs feuilles noirâtres. Ce lieu touffus et sombre semblait habité d’un mutisme solennel, aussi happait-t-il chaque bruit, chaque son, chaque quinte que son entre ténébreuse pouvait proférer.
Après les ravages des batailles, la terre mise à feu et à sang, le ciel et l’enfer déversant leurs flammes sur le sol ravagé, cet antre silencieux en arrivait presque à agresser mes oreilles…Elles qui depuis des mois n’avaient connu que les fracas de l’acier, l’éclat de la roche et de la poussière, la lacération des corps ennemis, leurs hurlements qui déchirent l’air de leur tourment… Tous ces bruits de l’incessant supplice qui se fracassaient à leur pavillon leur étaient devenus banals. Puis le silence, profond, sans failles… Je me sentais épié par un ennemi invisible, muet, comme si un danger inaudible me guettait dans la noirceur de l’écorce… Sans cesse je me retournais croyant à l’apparition soudaine d’un quelconque individu. (En même temps après tout ce temps à s’escagasser, le silence ça surprend)
Puis mon ouïe s’habitua à cette impénétrable quiétude et je me fis à cette idée insensée : j’étais seul. Après tout ce temps au milieu des frères de l’enfer, des corps disloqués et en putréfaction, de la rage des batailles, je me retrouvais à présent sans âme qui vive aux alentours. Tout avait été rayé de l’espace qui m’entourait.
Je me crus dans un ailleurs hors du temps, et du moindre son, un lieu où la fureur de la guerre n’avait pût s’infiltrer. Les arbres qui scellaient l’entrée de se monastère feuillu, de leurs doigts noueux avaient clos la bouche du bruyant carnage, et, de leurs puissantes jambes enfouies sous la terre de cendre avaient chassé la sanglant vacarme hors de l’abbaye… (Il serait presque croyant à faire des comparaisons comme ça, le silence ça fait naître des vocations…)
Je déambulais dans cette étrange sérénité, à la recherche d’un autre égaré dans ce mutisme sauvage. Je dormais au creux des racines larges et puissantes, emmêlées dans leur longueur centenaire. Le ciel d’encre qui s’étendait au dessus de moi me livrait un manteau immaculé… La fumée guerrière ne l’avait pas entaché et je pouvais ainsi me livrer à de longues observations astronomiques. Je cherchais Cassiopée, dessinais Pégase, lisais l’histoire du temps dans le cœur d’Andromède (il aime bien l’astrologie aussi, il est un peu diseuse de bonne aventure et il rate jamais l’horoscope du matin), et ses tumultes ne présageaient rien de bon. Alors après cette lecture je m’endormais dans la fraîcheur nocturne.
Je me nourrissais de tous ce que le ventre de la forêt pouvait produire de baies noires ou rouge encre, parfois de fougères épineuses, mais laissons là ces détails purement technique (parce que bon j’vais pas non plus vous dire où il faisait ses besoins).
Je m’enfonçais un peu plus chaque jour dans les profondeurs boisées sans rencontrer qui que ce soit, bercé par le silence du vent.
Au début j’appréciais cette solitude muette, je goûtais ce calme et m’en délectais sans retenue, appréciant le vide qui s’offrait enfin à moi. Puis le temps commença à se faire long, je m’ennuyais de la parole, je commençais à oublier le timbre des mots et craignais de perdre ma voix suave et chaude (narcissisme, narcissisme…), cela faisait si longtemps que je n’avais pas conversé. Cette quiétude commençait à se faire pesante comme le silence qui régnait autour de moi (en gros il commence à se faire chier sévère…). Alors je me mis à marcher plus vite, courant presque à travers les chemins caillouteux, cherchant une issue à ces abysses de bois, comme pour échapper à la placidité qui se resserrait sur moi alors comme un étau…
J’en devenais fou, si je ne l’étais pas déjà.
Et enfin un jour j’entendis un faible bruit, à peine audible, mais dans cette accalmie d’un mois, il aparaîssait comme un son déchirant. Il éclatait à mes oreilles comme la musique de la délivrance. Je me précipitai à la source de cette mélodie (on est passé de son à mélodie, il avait tellement perdu l’habitude d’entendre que même un grincement c’est beau), trébuchant sans même m’en rendre compte.
Enfin j’arrivai. Ce que j’entendais alors comme la complainte du libérateur était le doux clapotis d’une rivière…
Je la longeai et la course de l’eau se faisait toujours plus bruyante, mes oreilles se gorgeaient de ce vacarme tant espérer, il déferlait à travers ma tête, me procurant un plaisir intense…
J’avais étanché ma soif auditive (ça c’est de la tournure) lorsque je vis flotter à la surface de l’onde, des plume pelucheuses. Ces choses de coton d’un blanc détestable qui ne pouvaient provenir que d’un être aussi détestable qu’un ange… Un ange si pur, si bon, se lançant à corps perdu dans une lutte pour la protection des faibles. Pathétique !
Je regardais dégoûté cette trace blanchâtre dans l’eau d’argent quand j’aperçu sur l’autre rive une silhouette familière. Un corps élancé, un port orgueilleux, oui ce ne pouvait qu’être elle…
Adelheid ! Elle aussi avait abandonné la lutte pour s’échouer dans se royaume du silence !
Alors je ne sais ce qui me prit, le réflexe d’une trop longue solitude sûrement. Je perçai le calme ambiant de cette voix qui reprenait toute sa chaleur et ses droits de maître. Je criai son nom dans l’épaisseur du silence (lorsque je fus ébloui^^), et celui-ci se répercuta mille fois sur tout les obstacles qu’il pouvait rencontrer.
Adelheid tourna la tête vers moi…


Dernière édition par le Mer 23 Aoû - 21:18, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyLun 21 Aoû - 14:30

Vous avez deja essayé de raconter votre vie à un moineau? Moi oui et je peut vous dire que il y a pas meilleure oreille qu'un moineau, surtout Piou-Piou enfait, c'est une perle ce moineau. Explication peut-être? Rassurez vous, je ne suis pas devenu folle. Enfait ça fait deja quelque temps que je suis dans cette fôret. J'avais dit au moins 15 jours pour me reposer et patati et patata. Mais j'ai omis un detail, c'est de compter les jours...Et comme Piou-Piou n'a aucune notions du temps, bah je ne sais plus depuis combien je suis ici. J'ai jamais eu de notion du temps, alors encore dans la vie active ça allait mais là... Bref cela fait donc quelque temps que je suis ici, dans la fôret Seule. Et dès les premièrs jours, ça par contre je m'en souviens, un moineau ma abordé. Et on a tout de suite sympathiser. Depuis pour m'occuper et pour me vider, je lui ai tout raconter de ma vie, depuis mon premier souvenir. C'est à dire moi à 4ans, au balcon du palais entrain de fme pavanner dans ma robe Olhyn ( ça me coûte de parler de robe Olhyn, quelle genie cette femme, elle coud des vêtement sublime, c'est pas pour rien que je les porte, c'est LA couturière du moment depuis ... depuis que je suis en âge de me souvenir de ce que je porte enfait.) Et donc je disais, depuis ce jour au balcon jusqu'au jour de ma recontre avec lui, mon confident préféré. Il ne me quitte plus, j'en suis ravi, il me tient compagnie, parce que la vie d'hermitte très peu pour moi. Mais il a aussi un gros défaut, il ne m'écoute tranquillement que quand je lui donne à manger. Enfin ... Pour une fois dans vie je vais pas me plaindre. D'ailleurs c'était une magnifique idée que j'ai eu en me refugiant ici, ( j'ai dit " Pour une fois dans ma vie je ne vais pas me plaindre" et non " Pour une fois dans ma vie je ne vais pas être fière de moi" Ne rêvez pas.) C'est vrai quoi, ici il n'y a personne c'est tranquille ... Trop je l'admet mais bon, pour la deuxième fois de ma vie je ne vais pas me plaindre. ( Je vous jusre cette forêt et ma rencontre avec Piou-Piou font un drôle d'effet à mon comportement ... ). Bon pour en revenir au fait, que je suis tranquille ici, personne ne m' embête et je n'ai rien à craindre de personne. J'ai dit à Piou-Piou qui j'étais, il a très bien réagit et je lui fait confiance.Je sais que je passe pour une folle en parlant comme ça d'un moineau mais ... c'est si inatendu pour moi. C'est le premier qui m'écoute vraiment, sans m'interrompre ou avoir un idée derrière la tête ... enfin ce que je veut dire c'est que c'est mon seul véritable ami et que c'est vraiment bête que se soit qu'un moineau. Je savais que ça ne pouvait pas te tenir ... me voila qui recommence à me plaindre, pfff. Bref j'en étais où? Ah oui ... A rien du tout!

A ce moment présent là maintenant, je marche dans la fôret pour aller à la rivière. Normalement je vais jsute à la petit source près du nid de Piou-Piou justement, mais là j'ai envie d'un bon bain et d'une bonne baigniade alors pour ne pas trop changer, j'écoute mon envie! Je suis donc en route pour la rivière quand j'entend quelqu'un crier. Crier quoi je ne sais pas ... Mais je suis prise d'une frisson dans la dos. Je vous disais qu'ici j'était tranquille mais depuis le début quelque fois je sens une précense lointaine. Jamais je ne l'ai vu mais je sais qu'il y à d'autres personnes ici ... Mais tant qu'elles ne venaient pas m'enquiquiner ça allait, je pouvais me le nier, ça me rassurait. L .. maintenant que cet idiot vient de crier, je peut jouer la cruche complête et me dire que c'est une hallucination. Il y a quelqu'un ici ... Et à la rivière en plus! Quel culot! Je me baigne où moi maintenant?! Qu'il aille hurler ailleur zut! Bon, bon ... Et flûte! Pourquoi suis-je aussi curieuse?! Je vous assure, mes pieds me guident tout seul vers la rivières. Je rêve! J'ai des pieds totalement idiots! Ils me mènent droit dans la gueule du loup! Bon, Bon, je vais arrêter de tempêter, de toute façon c'est bon je suis au bord de la rivière, et mes pieds relâche leur emprise infernal sur ma conscience, je peut enfin me précipitée me réfugier derrière un buisson. C'est fou ça, j'ai des pieds téméraires alors que moi je suis une trouillarde. C'est embêtant que mes pieds ne soient pas sur la même longueur d'onde que mon caractère ... Enfin, pour l'instant j'hallucine en voyant ce que je vois. Une silhouette féminine à moitié nu sur la rive opposé et pile en face d'elle, avec juste la rivière pour les séparé, un ... homme. Oui un homme mais alors ..la barbe, l'allure solitaire et tout et tout. Un hermite je paris, quelle horreur, mais mon dieu un bel hermite! Et la femme est ... nom de dieu ... d'une beauté ... diabolique c'est le mot! Tellement diabolique et vulgaire, mais tellement ... sidérante! Et apparement le zigoto sur sa rive opposé à l'air d'accord avec moi. Ils ont l'air de se connaitrent ... Mais la femme reste immobile à le regarder sans rien dire pour l'instant ... En tout cas je suis dans de beau draps moi! Comment je sort de ce buisson sans me faire reperer moi?! En plus , ces deux êtres dégagent quelque chose de ... Maléfique. C'est à en glacer le sang. D'ailleur, je suis tellement omnibulé par cette scène que j'étouffe de peu un hurlement quand je sens quelque chose se poser sur mon épaule, de tellement peu que je suis sur que j'ai fait du bruit là. C'est Piou-Piou! Je soupire se soulagement et me terre encore plus dans mon buisson attendant la suite des évenements et une faille pour m'enfuir surtout. C'est ainsi que j'observe ses deux personnes, sans me rendre compte que je fais un peu voyeuse comme ça.
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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyMar 22 Aoû - 10:35

(et un message de merde, un!)

[avant de lire, je précise que j’ai modifié le pouvoir de Hayden. Pour en savoir plus, consultez sa fiche.]



Ploc.
Une goûte de sang souille encore davantage la terre maudite de l’Antre.
Ploc.
Une autre.
Et les ploc se suivirent encore et encore… Cet incessant martèlement me rendait fou. Et Dieu sait, du moins il savait sans doute à l’époque ou j’étais encore un de ses fidèles chien-chien bien obéissant, que je souffrais…
Lentement, j’essayais de me redresser tandis qu’une larme coulait le long de ma joue. Il fallait absolument que j’arrive à faire un battement d’ailes… J’attrapais ma bourse en cuir et la fourrais dans la bouche, pour étouffer un hurlement, qui, je le savais, ne tarderait pas à venir.
Inspiration… Battement d’ailes… Hurlement.
Et pendant que mon aile gauche se rabattait contre me corps, je pus enfin attraper le poignard acéré qui y était enfoncé.
Inspiration… Battement d’ailes… Hurlement.
Je réussis enfin à l’extraire de la chair meurtrie, et une pluie de gouttelettes s’écrase sur le sol dans un nouveau martèlement de ploc. Je regarde le poignard avec une expression de haine. Si la force de mon regard avait été proportionnelle aux sentiments que je ressentais, la lame se serait sans doute affaissée sur elle-même avant de tomber en poussière. Dans quels sales draps me suis-je encore fourré ? Mais quelle folie m’a traversé lorsque j’ai gagné l’Antre ?!
Deux semaines se sont écoulées. Deux longues semaines ou j’ai pu constater à quel point les démons, même aussi perturbé que les autres races, détestaient toujours autant les Anges, même déchus. D’abord fait prisonnier, j’ai ensuite dû subir les assauts mentaux répétés des démons pourvus d’esprit puissant. Une vraie torture… J’en oubliais qui j’étais. Je ne souhaitais plus qu’une chose : que la douleur dans ma tête cesse, que je sois libéré de toutes les atrocités qui défilaient dans ma tête et me pervertissaient. J’aurais souhaité mourir.
Et, une fois lassés de jouer avec mois, ils m’ont libérés au milieu d’une foule de démons qui avaient grand besoin de se défouler, encore plus excités par la seule idée de pouvoir faire couler du sang angélique. A ce moment, j’avais perdu toute conviction. J’étais comme un animal sauvage et blessé qui se bat pour survivre. De ma lutte contre cette horde, je ne garde en souvenir qu’un défilé d’images incongrues et floues… Et je ne sais par quel enchantement j’ai pu survivre avec pour seule blessure ce poignard fiché dans mon aile gauche.

Mon esprit meurtri et ma chair blessée ne semblent pourtant pas décidés à redevenir ce qu’ils étaient, autrefois. A chaque minute qui passe, je souffre. Et j’ai l’impression que toute cette douleur est éternelle… Pourtant, si je veux rester vivant, il me faut quitter cet endroit.
Je n’ai pas précisé : je suis actuellement dissimulé dans une cavité sombre et déserte ou règne une odeur de cadavre en putréfaction. C’est la fosse dans laquelle sont envoyés les corps inanimés des humains qui osent franchir la limite de l’Antre. C’est peu ragoûtant, je vous l’accorde, mais on ne me cherche pas ici.
La question est : comment m’échapper, alors que chaque pensée me parait incroyablement difficile à analyser et que mon aile gauche me semble bonne à amputer? Je n’ai pas vraiment le choix… Il faut que j’attende d’aller mieux.


Trois jours passèrent. Trois jours sans manger, sans boire. Trois jours de souffrance. Mais chaque minute passée me donnait l’impression d’être sur la bonne voie, et je ne m’étais pas trompée : j’allais mieux. La blessure de mon aile semblait infectée, mais mon esprit allait mieux. Je pouvais réfléchir dignement et je sentais les forces revenir doucement.
Je décidai de sortir de ma cachette. Je devrais m’échapper par la voie des airs, mais battre de l’aile gauche me semblait impossible, et impossible de voler avec une seule aile. Que faire ?
Une sorte de hennissement attira alors mon attention. Un cheval scellé était attaché à quelques pas ! Un peu de chance dans tout ce lot de malheur, ça ne pouvait pas mieux tomber… En deux temps, trois mouvements, me voilà dessus.

Dans la nuit noire, on n’entendait maintenant plus que le bruit des sabots martelant le sol.
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Alys

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptySam 26 Aoû - 13:30

Je suis completement perdue. Plus rien n'existe autour de moi. Ca fait plusieurs jours que je n'ai rien avalé. J'ai bu. Je crois. Je ne sais plus.
Tout ce que je sais, c'est que je suis folle.
Folle de chagrin. Je crois. Je ne suis pas sure.
Je suis allongée. Sur le divan. Je crois.
Je ne sais plus rien, ma tête tourne, j'ai envie de pleuré, et je pleure. J'ai envie de me lever, je me leve, je tombe. Je ne sais plus rien faire, je suis anéantie. Il faut que je puisse me relever, faire surface, mais je me sens partir. Non. en fait je suis toujours là. Je ne sais plus.
Je m'enerve toute seule. Je suis énervée contre moi. Et j'aime me le repeter. C'est de ma faute si il est mort. N'est ce pas ?
Oui. Oui. Oui. Oui.

Et oui.

Je rigole, un rire nerveux.
héhé. Tu es folle. folle folle folle.
Folie folie folie.

Je me répete tout ca sans fin. Pendant plusieurs jours. Je n'ai toujours rien mangé, et je sais que je n'ai pas bu. Je suis deshydratée. Je vais mourir.

Non. Je ne vais pas mourir. Je vais vivre, j'ai envie de vivre.
Non, je n'ai pas envie.

Je ne sais plus, je ne sais rien, je ne crois plus, je n'espere plus. Perdue.
Je crois qu'il ne s'est passé qu'une semaine. Peut-etre deux. Je refais surface. J'ai l'esprit libre. J'arrive de nouveau à réfléchir. J'ai eu des hallucinations, j'ai de la fièvre et je tousse. Mais ca n'est pas la maladie, je le sais. Je vais mieu à present. D'attaque. Je decide avant toute chose d'aller manger et d'aller boire. J'en ai besoin, j'ai du perdre du poid. Effectivement, je me trouve squelletique. Ca doit faire plus de deux semaines que je n'ai pas bougé du divan pour etre dans cet état.
Après m'être rassasiée, je vais dans la grange. Ici se trouve mes armes. Celles qu'il m'a offert, lorsqu'on s'entrainait ensemble.
Nostalgie.
Je les prend, fais quelques mouvement, je me sens revivre. C'est tres cliché, dans les histoires, les rois apres plusieurs mois au lit à cause d'une blessure ou autre, prenne leur épée, la serre de toute leur force, et ils se sentent d'attaque,à nouveau. C'est pareil pour moi. Je sens mes muscles se contracter au contact du pommeau des dagues. Je rougis.
Cette maison ne m'appartient plus. J'ai promis de me venger, et je me vengerai. il faut que je convoque les guerriers capables de se ranger à mes côtés, et éliminer le mal. Encore cliché.
Je prend quelques vivres, et pars. Enfin. Cette maison n'est plus que passé.
Nostalgie.

Une guerre s'entreprend dans ma tête. Tout ce que j'ai vécu jusqu'à lors. Ame en peine.
Ne faiblit pas ne faiblit pas.

Les routes ne sont plus beaucoup utilisées, je rencontre peu de monde, et tous sont des enfants, sans doute orphelin. J'ai rencontré une fillette, elle tremblait de froid, la maladie l'avait rattrapé. Elle allait mourir. En y songeant, je pleurais. Elle avait les lèvres bleues, le visages rouge, je ne pouvais plus rien pour elle, et je m'interdisais d'aller la voir, juste pour la reconforter, j'aurais été suceptible de tomber malade moi aussi.
J'ai rencontré un garçon aussi. Il devait avoir douze ans. Il été avec sa petite soeur. Elle aussi malade. Je leur ai donné l'une de mes couvertures, ils en avaient plus besoin que moi.
Je suis de nouveau seule. Le jour se lève, rien n'est plus important en moi que ma quête.
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Ayéla

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptySam 26 Aoû - 16:23

Après une courte nuit due aux gémissements incessants d'un voisin atteint de la maladie, je me lève.
Je me lave, je m'habille, je me coiffe, je mange, je vis comme si la vie était devenue un rituel anodin et sans importance.

Me regardant dans la glace, je peux entendre le dernier cri du souffrant. Mes yeux sont humides. A quoi sert ce monde si tout le monde meurt ?
Des milliers de choses tourbillonnent dans ma tête, je passe du coq à l'âne en pensée. Je relève la tête, me regardant dans ce miroir, prête à pleurer.
Je me sens ridicule. Je ne pleurerai pas, les larmes n'ont jamais rien arranger à ce qu'on dit, et en y réflechissant, c'est vrai. J'essuie donc mes yeux, me tourne vers la porte.

Je la fixe comme si c'était ma nouvelle amie. Elle m'appelle, je le sens.
J'ai besoin de changer d'air, de changer l'atmosphère meurtière, de changer le monde entier.
Tout cela n'a plus aucun sens, tout le monde meurt, tout le monde souffre, la vie est une injustice.
C'est une pensée qui me satisfait.

Je me redresse, prends ma sacoche et mets ma dague dedans. je lève une dernière fois les yeux vers le miroir et sort sans fermer la porte à clés.
Qui voudrait rentrer là où il n'y a rien à prendre ?

Je me retrouve dehors, j'observe le chaos qui grandit.
Chaque jour, tout change, je trouve toujours une chose différente d'une autre. Aujourd'hui, c'est le ciel. Une couleur inquiétante et pourtant indescriptible.

Je me dirige vers la forêt. Après avoir trouvé une clairière, je cueille 3 fleurs: une rose, une bleue et une violette.

Je retourne au village et me dirige vers le cimetière. Il n'y aura bientôt plus de places libres...
Je dépose la fleur rose sur le nom de ma mère et la bleue sur le nom de mon père, inscrits sur la même tombe, côte à côte.

Je reprends le chemin de chez moi.
Je m'arrête devant la porte de mes voisins et dépose la fleur violette sur me cochet de la porte.
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Ylhiana

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyJeu 31 Aoû - 12:28

[Coucou, désolé surbooking en ce moment, je ferai mon post un autre jour]
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Adelheid

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyMar 12 Sep - 19:54

L'ombre de l'autre côté de la rivière...Elle m'a vu,elle s'approche...
Et sa voix commence à s'élever,elle est à peine audible...Et la course précipité de ce ruban fluide et transparent,où quelques minutes plutôt j'avais refermé se qu'il y avait de pitoyable et d'humain chez moi,stoppe net l'arrivée des mots de cet inconnu dont la silhouette me parait de plus en plus connue...

Peu à peu son image perd de son flou,je commence à voir les traits d'abord grossiers,puis de plus en plus subtils...Et sa voix...Cette voix qui crie mon nom...Je la connais,je la reconnais...
Ce son suave et raffiné,grave et rocailleux,profond et taquin...Ce visage fin et charmeur malgré une affreuse barbe noire...Ces yeux mauvais et noirs...
Dommage je n'avais envie de tuer personne...Après tout,il a encore la moitié du ruisseau à traverser, et il a l'air attiré par une ombre argenté dans l'eau...
Tant mieux!
Je me retourne alors,marchant d'un pas lest vers mon rocher...

Le bruit de l'eau calme remuée,du tissu mouillé qui se frotte à la peau,la voix masculine essouflée,un dernier "Adelheid" presque murmuré...
Je ne sais pas pourquoi, je ne veux pas,je ne peux pas,je ne veux plus...Mais pourquoi je me retourne,pourquoi je le regarde avec ses yeux de biche blessée...
Ma lutte intérieure reprend, et dans ce mélange d'envie,ma langue se mutine, et murmure un "Enchanté Ghraÿ"...


La bibiothèque...Notre salle...Nous rions,un peu...Il me regarde avide,j'observe ce-lieu qui me fascine...
Perdus au milieu des millions de livres,l'un dans l'autre...
J'aime ses tapis accrochés au mur, dont les couleurs prennent le mélange du rouge envoutant de Ses yeux et de l'or de mes cheveux...
Je m'enivre de l'odeur âcre du temps distillée par celle de nos corps...
Nous rions un peu,dans notre salle,la bibliothèque...
La grande porte de bois grince quelqu'un entre,mettant un terme à notre étreinte...L'étranger Le salue de cette voix que je n'oublierais jamais: suave et raffinée,grave et rocailleuse,profonde et taquine...
Il me délaisse alors,et dans un claquement de doigts se rhabille,et va parler à ce mal-appris...
Mais la discussion dure,et je commence à m'ennuyer,alors j'observe l'Inconnu...
Il est réellement très beau,et je suis prise d'une subite crise de jalousie,alors je me lève et me poste contre le corps de mon amant...Et tant pis si je suis nue, montrons à ce joli-coeur[spéciale dédicace à toi ma DD^^] qui est sur le territoire de qui...
Mais mon attitude ne fait qu'entrainer les rires des deux hommes, Il me présente alors Ghraÿ...




"Enchanté Ghraÿ"

Et merde...Combien de temps étais-je dnas mes rêveries,à me souvenir de notre première rencontre...
Ne pas Perdre pied,ne jamais perdre pied...
Je le regarde droit dans les yeux avant de dessiner un sourire sur mon visage,on ne peut plus, fermé. Puis ramenant une mèche de cheveux en arrière je me rend compte que cette fois encore je suis à demie-nue...Cela devient presque une manie...

"Alors dis-moi,Associé, la rebellion n'est plus ton sport préféré pour que tu viennes rejoindre la commandante ésseulée?Ou alors est-ce que c'est la solitude qui te ramène à moi?
Tu es si pathétique à être venu en courant jusqu'à moi...Tu m'insupportes,tu m'as toujours insupporté et si j'ai accepté ta collaboration c'est juste pour la volonté de Satan que j'ai.."


Soudain un cri aigu résonne...

[Je suis désolée pour c epost réellement à chier mais au moins on avance...Je tiens vraiment pas la route :p]
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Ghraÿ

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptySam 16 Sep - 15:56

Ma voix avait tranché le silence moite qui s'était mollement refermé sur mon long mutisme. Entendre son résonnement me surprit presque! Il y avait si longtemps que je n'en avait pas usé...
Et là, je ne sais pourquoi, je me mis à courir, courir comme un insensé, un pourchassé, comme quelqu'un qui fuit un effroyable destin. Je filais à travers l'eau glacée presque sans m'en rendre compte, ses lames jusqu'à lors paisibles s'étaient réveillées en sursaut sur mon passage et fouettaient à présent mes jambes pour se venger de se violent réveil ; ou peut être pour me retenir, pour m'empêcher d'échapper à cet étouffant silence, ce silence qui commençait à pénétrer ma gorge, à s'insinue partout et dévorer la moindre trace de son dans mes poumons et mes entrailles. Il voulait m'alvaler tout entier, j'entendais ses pas derrière moi sur le clapotis tempêtueux de l'eau! Il me suivait! Je le sait! Il voulait me reprendre!
Alors pour le chasser, pour maintenir ses mains avides à distance je continuais à crier le nom d'Adelheid, à le hurler même, pour le faire fuir.
Le silence me poursuivre...
Je devenais fou je le sentais, il fallait que j'arrive sinon ma raison ne serait plus qu'un lointain souvenir... Plus vite toujours plus vite, mes jambes elles même semblaient vouloir échapper à l'étau de cette forêt infernale, elles transperçaient l'onde bouillonnante de toute leur puissance, enfonçant le résistance de l'eau sans effort...
Peu à peu la rive se rapprochait, les formes floues des arbres et des pierres se faisaient plus distinctes, la silhouette de la femme se découpait plus nettement dans l'ombre vert pale du paysage. Dèjà je pouvais voir son buste arqué de suffisance, ses épaules fières, ses lèvres pincées de mépris, ses yeux arrogants sur tout ce qui l'entourait...
Même nue elle se sentait encore maîtresse et supérieure dans ces lieux où même le vent se tait... Quelle dérision! Elle n'avait donc pas abandonné le foi dans la lutte, elle se voyait encore triomphante, apporter à Lucifer sur un plateau d'argent la tête de la défaite arrachée aux humains rongés comme son espoir maladif...
Elle me haissait, je le savais, elle me haissait pour ce que je j'était, pour avoir abandonné la lutte, pour avoir perdu la foi. Du moins c'est ce dont elle voulait se convaincre... Elle même avait dû se rendre compte de l'inutilité de ce combat infini... Mais elle voulait encore y croire, encore croire que le diable nous aiderait qu'avec lui elle gagnerait! Et elle me haissait pour ne pas comme elle tenter d'encore espérer, pour avoir le premier montré la gachis de la guerre, pour ne pas me perdre dans de veines illusions...
Nous étions seuls, c'était tout.
Après quelques minutes qui me semblèrent des années, des sciècles même, je foullais enfin le sol poussièreux de la rive de la délivrance.
Je m'avance, fourbu, éreinté de cette lutte, comme un prisonnier allant à la libération... La lueur au bout du tunnel, plus vive plus aveuglante, et à son terme, elle...
Elle, assise sur son rocher comme une statue sur son socle, le pied replié sur son intimité. Je murmure une dernière fois son nom, comme pour l'éveiller de sa torpeur. Elle tourne la tête, elle me regarde d'un oeil où se mèlent aigreur et ... et abandon... Comme une biche blessée honteuse de montrer ce regard sur l'objet de son aversion...
Etrange...
"Enchantée Ghraÿ..." murmure t-elle...
*Echantée Grhaÿ... J'ai déjà entendu cela quelque part, et de la même bouche...*

Un couloir sombre, les murs plaqués d'If et d'ébène, une odeur de résine mêlée d'encens omniprésente. Des torches aux flammes couleur de sang qui crépitent timidement dans le corridor sinueux. Elles forment des cercles diformes sur ces plaques de bois et ne parviennent pas à éclaircir totallement la lumière tamisée du lieu. Satan aime cette atmosphère d'aube rouge qui charge de sensualité l'air ambiant.
Cette gallerie mène à la bibliothèque, sa bibliothèque, là où il ne lit pas que l'intérieur des livres ; cette bibliothèque qui renferme dans ses murs ses étreintes les plus passionnées... Il est là je le sais, certainement avec l'une d'elles, mais il m'a appelé, et peu importe!
La porte chargée de la chaleur de leur souffle mêlés, je la pousse et pénètre ce âvre de désir.
Il est là, étendu dans un corps blond, tendu et haletant sur les draps de satin.
Je le salue doucereusement, la voix légère et basse, comme un murmure pour lui signaler ma présence. Il se retourne brusquement et, en me reconnaissant se lève et se vétit pour m'accueillir. La femme semble contrariée et me jette un regard réprobateur.
Nous discutons de ma venue et de ma future mission, elle s'impatiente, trépigne, me regarde, envieuse, et finallement vient se poster contre le corps de son amant. Elle est nue et se cambre dans une posture de défit comme pour me montrer les limites de mon territoire sur son concubin. Elle me tient en rival... Lucifer et moi esquissons un sourire face à cette jalousie ostentatoire. Il me présente, elle me salue, d'une voix glaciale et polie.
Elle me hait, je le sais...


Elle aussi semble s'être remémoré notre rencontre.
Et c'est sur le même ton que cette premère fois, dans la même tenue mais cette fois c'est face à face, seuls, qu'elle murmure :
"Enchantée Grhaÿ"

Mais Satan n'est pas là pour la couvrir de son corps, il n'y a plus de présentation, il n'y a que nous deux. Pour cela elle me hait, elle me hait d'être là et de ne pas être Satan, d'être la seule personne à ses côtés. Elle laisse éclater sa rage, m'insulte, cherche à me blesser pour cet affront. Elle aurait pû en dire beaucoup plus si un cri ne l'avait pas coupée.
Ces quelques phrases chassent les vapeurs du mutisme qui s'étaient logées en moi, leur colère et leur haine me réchauffent... Je revit (bon ok jsuis mort mais qd mm), cette passion effrènée m'exalte! Je quitte ma dépouille d'hermite,(ouai pcq ça va bien 5 min la barbe de 3 semaines!) la cruauté de mon sang réafflue dans mes veines tel un torrent bouillant dans mes artères. Les flammes de l'Enfer me reprennent. Mes paroles reprennent ce petit goût amer et insidieux, elles brûlent de répendre à nouveau leur venin de cette voix suave qui est la mienne (le narcissisme reprend son du).
Alors dans un calme serein, le regard moqueur et triomphant je susurre :
La solitude fait faire bien des folies ma chère, j'avoue avoir pu me contenter d'un quelquonque gueu mais je n'ai trouvé que vous... Ce qui me rend d'ailleurs le silence et la solitude infiniment plus supportable...
La volonté de Satan? Il semble que les heures passées dans son lit n'aient pas suffit à vous donner autre importance à ses yeux... Cela fait longtemps qu'il ne donne plus signe de vie, peut être aurait il oublié sa superbe guerre et sa charmante commandante dans autre affaire plus importante...
(cassé!lol)
Il avait lancé ces mots par pure fierté,(bah ouai c'est un connard ne l'oublions pas) ils étaient tout deux seuls, sans but, et n'avaient nul autre personne à qui cracher leur amertume, comme pour soulager leur trop plein de haine et de cruauté.
C'est ainsi, quand on est dans l'élité on ne se repet que de violence et décadence. Mais n'est-t-on pas choisis pour cela?(la petite phrase philosophique de la fin^^)
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Ahélynn

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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptySam 14 Oct - 13:54

Un ... Deux ... Trois ... Ils ne me voient pas .... Quatre ... Cinq ... Six, je suis invisible ... Oui, oui voila je suis invisible ... Pfff, je sais, je sais, il faut décompresser ... Inspirer, expirer .... Mais il faut que je me le murmure en boucle pour y penser ... Mon dieu je suis stupide ... Enfin non ... " Vous êtes blonde ma sœur …" Oh que je détestais cette phrase ... Cette remarque que me faisait mon frère quand on se voyait ... C'est vrai quoi, quel idiot ce frère, qu'il soit en enfer et ... Oh mais mon dieu! Je devrais avoir honte ... Je suis entrain de maudire mon frère! Alors qu'il est déjà mort ! C’est totalement inutile ! Le nombre de choses que je peut penser ou dire qui sont inutiles… Et cette petite voix dans ma tête, qui me dit que je n’ai jamais rien fait d’utile… Quoi? Oh non non ,non! Maintenant elle me dit que je devrais vouloir mourir sur place de parler ainsi de feu mon frère ... Elle en a du culot, elle, elle le connaissait pas! C'est pas ma faute s'il était idiot!



Et puis pourquoi je vous parles de mon frère, alors que je suis recroqueviller en six derrière un buisson, a observer et écouter deux créatures toute droit sortie de l'enfer ... Ah oui parce que je l'ai pas dit, mais vu ce qu'ils se racontent ils doivent sûrement venir de l'enfer ... même si on est d'accord, l'enfer existe pas. Je rêve, je suis entrain d'écouter une .... affreusement belle et insolente femme parler, de Satan et compagnie, mais elle devrait se faire soignée ...Et je serait prête à parier qu’elle m’a entendu vu comme elle à stopper sa phrase … Sûrement grâce à la présence de Piou-Piou sur mon épaule, je garde un semblant de calme. C'est comme mon garde du corps. C'est fou comme on peut placer autant de confiance en n'importe qui quand on est si seule ... La vérité c'est que j'ai besoin de croire à une bonne étoile, croire que quelqu'un me protège, que quelqu'un m'aime ... Que je ne suis pas seule ... Je décrète donc Piou-Piou oiseau de ma vie. Et Alors? Si sa me rassure, si j'en ai besoin ....
Oh ... Voila que le plus bel hermitte que j'ai jamais vu prend la parole .. Lui ne semble pas avoir vraiment entendu mon cri. En l'entendant parler, je comprend ... Un peu. Mais je ne veut pas y croire, je dois commencer à avoir des hallucinations, ou sinon c'est un titanesque complot pour me rendre folle ... Le peuple simule une guerre, la maladie ce n'est que du pipeau, on a placé un cheval mort blanc, sur ma route pour me faire croire a un ange endormi, maintenant on me pose sous le nez deux clowns qui déploie leur talents de comédiens sous mes yeux de pauvre petite idiote naïve ... Oui c'est ça ... c'est ça ... Sa ne peut que être ça, j'ai pas le droit de croire à toutes ces sornettes. La seule chose vrai, la seule puissance en ce monde, c'est moi ... c'est la famille royal, ni Satan ni Dieu n'a a voir avec tout cela ... On veut que je devienne folle, pour pouvoir me perdre dans la nature, comme ça le fils de péripatéticienne qui fait cela pourra stopper tout cela et monter sur le trône ... Le mien!

Bien, donc ce n'est que de simple comédiens qui s'agitent en ce moment même devant moi ... Donc je n'ai pas à avoir peur! Ni à a me méfier! Qu'il continue leur pseudo retrouvaille tragique ou je ne sais quoi, je peut partir ... L'idée de surgir fièrement du buisson en leur criant que je les ai démasqué, m'effleure un instant avant que je l'éjecte en me traitant d'idiote. Donc retour au point mort … Qu’est-ce que je dois faire moi ? …

J’attendrais que la réponse tombe du ciel, après tout, tous m’est toujours tombé du ciel … Et sur un plateau d’argent en plus … C’est avec cette théorie en tête que je lève les yeux vers l’immensité bleue qui me nargue. Oh … Une goutte sur ma main … Je lève un peu plus le menton vers le ciel, scrutant des nuages invisibles, essayant vainement de repérer l’infâme nuage qui a oser se soulager sur ma main. Mais je dois vite me rendre à l’évidence, il n’y a strictement aucun nuage vicieux dans le ciel ni même de nuages normal d’ailleurs … Une deuxième goutte me tombe sur la main. Je reste un instant immobile. Et je me retrouve bien vite à essuyer des larmes … Mais alors … C’est moi le nuage ! J’ai honte … Une princesse ne pleure pas ! C’est imbue de sa personne et ça assèche son teint de porcelaine ! Rha … Et mes mains essuie toujours mes joues … Sans succès, il tombe des cordes maintenant ... Je voudrais poser mes mains sur mes cuisses, les forcer à rester là, fixe, je voudrais leur hurler d’arrêter de m’essuyer les joues c’est sale, les mouchoirs ça existe … Mais je ne contrôle plus rien … La preuve, déjà, j’ai des pieds téméraires, des yeux farceurs , et des mains insolentes …. Oh désespoir …

Au comble du malheur, baignant dans mes larmes, je me retrouve adossé a l’arbre , les jambes replié sur moi même, assise comme une cul-terreuse en m’excusant de l’expression grossière …
Une question me taraude quand même l’esprit … Pourquoi mes yeux me joue se sale tour ? Je suis pas plus malheureuse que les tous les jours qui ont passés depuis déjà un bout de temps … Oh et puis pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ! Mon fantasme là, maintenant, tout de suite, serait d’hurler cela à n’importe qui …. N’importe où …. N’importe quand !
Il y à deux minutes je m’imaginais au cœur d’un complot diabolique … maintenant je pleure toutes les larmes de mon corps sans pouvoir cesser cela … Je deviens folle … Comment pourrais-je suivre quelque chose dans cette comédie infernale ? Victime au cœur du monde qui se s’effiloche fil par fil, mon monde, je n’arrive plus à suivre … Je doute même maintenant que j’ai compris quoi que se soit depuis le début à tout cela …

Un pollen me tombe sur le nez … Je vous ai déjà dit que j’étais allergique au pollen ? … Probablement pas, puisque je viens de le découvrir moi-même … Par un atchoum sonore ! Flûte ! Maintenant c’est cuit, comédie, complot, véritable démons ou autres, je m’en fiche, qu’ils aillent tous se faire cuire un œuf ! I will survived^^ C’est donc avec détermination, que je me suis relevé a mis hauteur et que je me suis faufilée derrière le bosquet d’arbres afin d’emprunter le chemin contournant la rivière, border tout le long de buisson épais pour me dissimuler. Une fois que chose sera faite, je serais théoriquement sur la chemin de la sortie … Et puis j’ai rien à craindre, il vont continuer leur petit cirque s’en s’apercevoir de rien du tout n’est-ce pas ? Oui … Oui …
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Hayden
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MessageSujet: Re: Helsswere   Helsswere EmptyMar 31 Oct - 1:15

Hayden suivait le cours d'un ruisseau. Toujours au galop, le vent frais de la nuit lui mordait le visage. L'ange déchu se sentait défaillir, tout le sang perdu au cours des trois derniers jours le lançait, et, parfois, le malaise était tout proche. Et il souffrait. De toute sa nouvelle existence d'ange déchu, la souffrance était le sentiment le plus surprenant. Avant, étant naturellement empathe, Hayden captait parfois cette souffrance et permettait à ses protégés de la faire disparaitre. Presque toujours, il la sentait, la palpait, la rendait evanescente (oh trop bien ce mot =) ). Mais ce n'était rien, rien comparé à la vraie douleur, poignante, saisissante, dangereuse, mais tellement exaltante. Il souffrait défaillissait, mais il se sentait vivre, et c'était bien la première fois qu'il ressentait vraiment cette sensation de vie oubliée depuis sa très lointaine première existence.
Puis vint le jour. Le fracas régulier des sabots du cheval le tenait éveillé. Il souhaitait voler, mais se sentait vraiment trop faible pour être capable d'actionner ses maudites ailes horriblement douloureuses.
Le cheval, épuisé, finit par s'arreter pour souffler et boire dans le ruisseau. En se penchant sur la croupe, Hayden perdit quelques plumes ensanglantées qui attérirent sur le doux clapotis de l'eau.
Puis tout tourna. Un malaise lui vint soudain, mais le plus étrange fut qu'il ne souffrait plus. Il sentait tout proche de lui plusieurs présences... Un frisson le parcourut un court instant, l'instant qu'il fallut pour que sa faculté empathique se déploie dans les lieux. Immédiatement, il sentit que les présences en question étaient démoniaques. Deux démons en puissance... et une mortelle. Mais qu'est-ce qu'elle faisait là, celle là?!
Hayden se sentait trop faible pour laisser ses facultés empathiques s'étendre plus que ça. Il coupa la connexion et continua à se demander ce qu'un mortel pouvait faire avec des démons. La seule réponse plausible qui lui vint fut qu'il avait été enlevé. En tant qu'ancien ange, Hayden réagit comme il l'aurait fait autrefois: il fallait qu'il aille aider cette personne. Il était juste trop faible pour ça... Son regard se tourna vers le cheval qui l'avait bravement porté jusqu'ici. Avec un regard mélancolique, il le caressa une dernière fois... puis un lien empathique s'établit entre eux, lien dans lequel Hayden aspira toute énergie et donc vie de l'animal pour se régénerer. La connexion dura une dizaine de minutes, jusqu'à ce que le cheval, complètement vidé, se consumme de lui même et devienne cendre dispersée au vent. Les plaies de Hayden se cicatrisèrent à une vitesse assez impressionante et, doté d'une force nouvelle, il se glissa dans la foret...
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